Aujourd’hui je me suis bagarrée

Plusieurs interventions hier m’avaient agacée. Mais lorsqu’à 10 heures du matin ce psychiatre a développé un discours que je trouvais à la fois stupide, suffisant et complètement à côté de ce que devraient être nos préoccupations -à mon avis-, je n’ai pas pu résister. Malgré l’œil goguenard d’un collègue que mes humeurs amusaient, je suis montée au créneau et la bagarre a commencé. Pim poum, j’ai attaqué serré. Une autre personne a apporté son grain de sel, vlan, et il m’était destiné. Qu’à cela ne tienne, oubliant ma fatigue et le fait que la « soirée festive » de la veille ne l’avait pas arrangée, j’ai filé un nouveau coup, bing. Un deuxième psychiatre, plus ouvert, a fait diversion popopop. Mais je ne voulais pas lâcher le morceau ahgueu. Tout à coup j’ai reçu l’aide successive de deux psychologues qui font depuis peu partie de l’équipe. Avec son petit accent allemand et son air rêveur, T a assené quelques redoutables phrases splash, et G a renchéri avec une précision quasi chirurgicale, cut. Plus tard, autour d’un fraisier, je leur ai souhaité à tous les deux mille bienvenues dans l’entreprise…