Aujourd’hui j’ai conduit dans des conditions difficiles

Je serais bien restée dans cette chaleureuse ambiance, mais les 500 km du retour m’attendaient. Cela a commencé par une pluie qui semblait inoffensive. Elle s’est rapidement transformée en paquets jetés contre le pare brise. L’eau qui rejaillissait par ailleurs des voitures voisines faisait de l’autoroute une masse indistincte. Une cinquantaine de km avant Limoges la pluie est brutalement devenue de la neige. Des flocons énormes en rideaux drus, tombant d’un ciel invisible. Des fantasmes de voitures bloquées m’ont traversée tandis que le flot de la circulation ralentissait. Après Périgueux j’ai cru retrouver le ciel, bouleversé de vents violents. Mais bientôt de l’encre s’est répandue sur l’aquarelle du paysage : il faisait nuit. Devant moi dans la pénombre indistincte j’ai cru distinguer la semaine qui m’attend, bourrée à craquer de travail. Les autres semaines aussi, suite nauséeuse de jours sans intérêt. J’ai eu l’impression de rouler dans des amas de cendres.

Comments

[icram]

ta façon de raconter les évènement météorologiques nous ferait presque aimer le mauvais temps ! glup

[anne-sophie]

Tu es sure que ce n'était pas plutôt une éruption volcanique ? ... peut-être même les retombées d'une explosion nucléaire ...

[Bleck]

Oui, ça peut être terrible et pourtant dans certaines conditions j'aime être au volant de mon véhicule et subir des conditions météo dantesques... sur une petite route sans circulation, rouler au pas, être à l'écoute de tout ce qui peut arriver il me semble que ça remet les priorités en place...

Bleck

[M.]

Vrai que ce n'était pas le jour idéal pour rouler !

Vivement les vacances !

<3