Lorsque je ne suis pas en déplacement, il m’est toujours
difficile d’interrompre les tâches en cours pour sortir de chez moi. A midi
j’avais l’habitude de me poser seulement quelques minutes pour grignoter, prête à
répondre si le téléphone sonnait ; les petites balades que j’ai
entreprises représentent une victoire inouïe. Alors m’absenter pour aller
déjeuner à l’extérieur… Aujourd’hui j’ai pris le tram et j’ai marché jusqu’au
lieu où j'avais convenu de retrouver P et les jeunes, agacée de me sentir comptable du temps qui échappait ainsi à mon employeur. Puis ouf, j’ai réussi à profiter du moment agréable que nous partagions. Malheureusement, après le café j’ai de nouveau été envahie par le boulot. Quelque part en moi
traîne l’idée que je suis payée pour travailler et que donc je n’ai pas le
droit de prendre du bon temps pendant ces heures où un client ou un collègue pourrait
avoir besoin de moi. Alors que je suis payée, en fait, pour ramener du chiffre d’affaires : mon organisation ne regarde que moi. En me laissant bouffer de la sorte je colle à un
air du temps que je réprouve –et puis le discours dominant sur le
travail est si indécent en temps de crise-. Nom d’un épagneul, si je
connaissais une bonne adresse, je ferais volontiers changer les circuits
imprimés de mon cerveau…
Il me semble que tu es victime de la branche professionnelle de cette saloperie d'éducation judéochrétienne... il y a bien longtemps que ça m'a passé...<br />
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Bleck
M
mido
13/02/2009 23:11
Le tram à Bordeaux ! Mais où sont donc passées les voitures ?
P
Px
13/02/2009 22:24
Ma parole, tu es littéralement possédée par le travail ! Il te faudrait un bon exorsarkozxzisme ! Tu as vu le film ? Le moment où la tête fait un tour complet, en crachant ... impressionnant !
Aujourd'hui
Chaque jour, quelques lignes sur un élément de ma journée, accompagnées d'une photo