12 mars 2009
Aujourd’hui, j’ai frissonné
Ce n’était pas de peur : rien, dans ma morne et laborieuse journée, pour susciter l’effroi. Ce n’était pas non plus de plaisir et encore moins de volupté : bosser sans lever la tête ne m’a jamais réellement transportée. J’avais froid, c’est tout. Comment, froid, il faisait si doux… Froid pourtant. Me frictionnant les bras, allant chercher un gilet, puis un autre. Avalant une aspirine, puis une autre. Soupirant après l’été. Prise de frissons, la tête embrumée et la gorge trop présente. Râlant : ce n’était tout de même pas un début de grippe ? Bon sang, c’est quand, l’été ?
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