Aujourd’hui j’ai entendu parler des échoppes
Poursuivant mes explorations parallèles de l’histoire architecturale de mon quartier et du fonctionnement municipal, j’ai assisté en début de soirée à la présentation de la mission de recensement du paysage architectural et urbain. Trois architectes et urbanistes ont présenté un diaporama expliquant leurs objectifs, mais aussi racontant l’histoire de l’urbanisation de La Bastide, point qui m’intéressait plus particulièrement. J’ai appris que la construction du pont de pierre avait été envisagée en deux autres lieux (tout aurait été différent !) ; que l’avenue Thiers, non loin de laquelle j’habite, fait 3 km de long et 40 mètres de large, et en toute logique a été tracée en même temps que le pont; que la rue de la Benauge, deuxième grand axe du quartier, existait par contre en tant que chemin dès le Moyen Age ; que les échoppes ici ont des caractéristiques différentes de celle de la rive gauche ; et aussi qu’il existait au IXXème une autre gare que la gare d’Orléans que je connais déjà, aujourd’hui transformée en cinéma. Autour de moi l’assistance était plutôt âgée. De vieux Bastidiens comme disait ma voisine du Conseil de quartier. Plutôt propriétaires de leurs maisons. A l’aise dans leurs certitudes. Les femmes arboraient des bagues de fiançailles à diamants. Je me sentais un peu à côté. Rien de nouveau.