Aujourd’hui j’ai observé la foule
Avant de rejoindre M et R au cinéma, j’ai passé une partie de l’après-midi sur les quais. D’abord à m’amuser du manège des mouettes emportées à toute allure par le très fort courant de la marée montante. Puis à regarder mes semblables, ce dont avouons-le on ne se lasse jamais. J’ai ainsi pu me rendre compte par exemple que : Le téléphone portable sonne moins le dimanche qu’en semaine – Les femmes françaises n’ont pas vraiment l’élégance qu’on leur prête (les Italiennes, je trouve, sont beaucoup plus féminines et chic) – L’hiver aidant (col relevés, chapeaux, bonnets et chapkas) elles sont même souvent mal coiffées, quoique je note avec plaisir que la calamiteuse mode des mèches a pratiquement cessé de sévir – Les hommes, eux, ont opté à 80%, tous âges confondus, pour le cheveu très court, voire ras (où sont les fiers chevelus de ma jeunesse ? ben justement, s’ils pouvaient pas se raser le crâne, à l’heure qu’il est, présenteraient une vieille mèche en travers du front) – Les personnes marchant seules, vraiment seules, sans même un chien ou une tortue, sont plus souvent des hommes ; les femmes, elles, s’associent – Le beau temps donne le sourire – Le couple homme très vieux + femme très jeune se porte bien, inutile de partir à Pattaya – Le vêtement d’hiver est sombre, à peine si un éclat de rouge ou de jaune réveille l’oeil de temps à autre : vélo d’enfant, écharpe ou gants – Les pères ont l’air ravi de jouer avec leurs gosses, et réciproquement… Vive le soleil !